Vivement des mandats pour les forces policières!
Depuis un certain temps déjà, le gouvernement et la santé publique connaissent la principale cause de la recrudescence de cas liés au coronavirus, à savoir les regroupements dans les résidences privées. Et, pendant ce temps, les gestionnaires de la crise invoquent l’argument à l’effet que les forces policières ne peuvent pénétrer dans ces résidences sans avoir en main un mandat.
À mon sens, compte tenu de la gravité de la situation, cet argument ne tient tout simplement plus la route. Il est temps d’agir. Et, pour y arriver, je suis d’avis que les forces policières doivent être munies d’un mandat moyennant des preuves suffisantes leur permettant d’y avoir accès, telles une dénonciation de la part de voisins ou le nombre élevé de voitures stationnées devant la résidence suspecte.
Le Québec vit actuellement une deuxième vague qui laisse présager les pires scénarios. La propagation communautaire du virus apporte avec elle des effets pervers, notamment la variété de foyers d’éclosion et, par ricochet, les risques de contamination d’un grand nombre de personnes vulnérables.
L’hécatombe de la première vague qui a laissé derrière elle plus de 4 000 décès de personnes âgées a fait ressortir toute une panoplie de lacunes des gestionnaires de la crise, notamment certains délais dans les décisions à prendre pour contrer la pandémie… Il ne faudrait surtout pas répéter les mêmes erreurs en retardant indument les délais avant d’intervenir dans les regroupements dans les résidences privées!
quebechebdo 28 septembre 2020