Violence lors des arrestations policières
La kyrielle de commentaires acerbes eu égard à l’extrême violence manifestée récemment en direct sur les médias sociaux et le petit écran par certains policiers du Service de police de la ville de Québec (SPVQ) lors de certaines arrestations ont enflammé les internautes à la vitesse de l’éclair.
Pour sa part, dès son arrivée au pouvoir, la nouvelle administration du maire de Québec, Bruno Marchand, est plongée dans une situation pour le moins délicate. Pour l’instant, le nouveau maire a décidé de faire confiance à l’enquête interne du SPVQ déclenchée par le chef de police, Denis Turcotte. De son côté, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a confié les cas au Commissaire à la déontologie policière.
Nonobstant l’intervention du chef Turcotte à l’effet qu’il manque d’information sur les arrestations en question, notamment le contexte dans lequel elles sont intervenues, force est de constater d’une part la violence démesurée des policiers, et d’autre part, l’inadmissibilité de tels actes peu importe le contexte dans lequel ils ont été posés.
Quoiqu’il advienne dans les prochains jours, le SPVQ ressort entaché par ces événements inacceptables même si, dans les faits, il est opportun de penser que ces policiers ne comptent que pour une infime minorité des effectifs du SPVQ.
À mon avis, aux termes des enquêtes du Commissaire à la déontologie policière, le maire de Québec devra s’assurer que toutes les pistes ont été explorées, y compris, et surtout, le contexte dans lequel ces attaques musclées se sont déroulées.
quebechebdo tribune libre 6 décembre 2021
Le Soleil (version internet 7 décembre 2021 "La police de Québec ressort entachée"