Violence à l’école, un fléau dévastateur

Depuis quelques années, nous assistons à des phénomènes d’une violence inouïe autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs de l’école qui revêtent des allures de combats de gladiateurs monstrueux, voire sanguinaires. Aucune surprise si nous jetons un coup d’oeil du côté des jeux vidéos violents qui sont étalés ad nauseam sur les médias sociaux.

Nonobstant la prolifération de la projection de ces scènes abominables, peut-être y-aurait-il lieu de jeter un regard sur les milieux familial et scolaire où gravitent nos jeunes. Comme tout comportement déviant qui, sournoisement, prend racine chez les jeunes, la violence s’infiltre, en grande partie, auprès des adultes qui les côtoient. Et je veux parler ici du milieu familial. En termes clairs, qui sème la violence la récolte indubitablement et la dissémine autour de lui et cela, jusque dans les espaces publics, tels les écoles.

Or l’école, qui, en théorie, devrait être un «milieu de vie» où s’épanouissent les jeunes, se retrouve bien malgré elle plongée dans le prolongement de la famille et de la société de consommation excessive de violence physique et psychologique sous le couvercle du harcèlement.

Toutefois, une lueur d’espoir se pointe à l’horizon, à savoir l’arrivée sur les bancs d’école du cours Culture et citoyenneté québécoise qui abordera, entre autres, un volet sur l’utilisation des médias sociaux, une initiative que je salue avec enthousiasme dans l’espoir d’assister à un éveil de la notion de respect qui manque lamentablement à notre société dite «moderne».

vigile.quebec tribune libre 5 septembre 2024

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