Une peine « très sévère »
Dans une lettre ouverte envoyée aux médias, les parents d’Alexandre Bissonnette, Manon Marchand et Raymond Bissonnette, jugent la sentence de leur fils « très sévère ».
« Avant de permettre les peines consécutives [au Canada], les condamnés aux crimes graves pouvaient garder un mince espoir de faire une demande de libération conditionnelle après 25 ans. Cette lueur d’espoir leur permettait de continuer d’avoir envie de vivre et de se réhabiliter », écrivent Mme Marchand et M. Bissonnette.
À mon sens, les médias ont beaucoup couvert les douleurs des victimes musulmanes de la tuerie de la grande mosquée de Québec. Or, force est de constater que les douleurs atroces qu’ont vécues et que vivent encore aujourd’hui les parents de Bissonnette sont plutôt passées sous le radar.
Je ne sais pas si la défense ira en appel de la sentence du juge François Huot. Par contre, si c’était le cas, il m’apparaîtrait de circonstance, tel que le souhaitent les parents du condamné, que, malgré les gestes qu’il a posés et pour lesquels il a reconnu sa culpabilité, Alexandre Bissonnette ait aussi droit à une chance de se rattraper…
vigile.net tribune libre 12 février 2019