« Une cause aussi noble ne peut pas être abandonnée »

S’il est un homme d’État québécois qui s’est voué inlassablement corps et âme à la quête de l’indépendance du Québec, c’est bien l’ancien premier ministre Bernard Landry qui n’a jamais jeter l’éponge même dans les situations les plus noires du mouvement souverainiste québécois.

À titre d’illustration de cette ténacité sans borne, j’ai cru bon de vous référer à cette citation de Bernard Landry qui reflète un de ses fers de lance percutants dans sa lutte pour la cause : « L’indépendance du Québec est non seulement un objectif, mais aussi un devoir. Les nations qui peuvent être libres doivent l’être [...]. Une cause aussi noble ne peut pas être abandonnée ».

Je suis déjà parvenu au septième étage de ma vie, et, depuis plus de quarante ans, mon cœur ballotte constamment d’illusions en désillusions sur le chemin tortueux de l’accession du Québec à son statut de pays, à tel point que j’en arrive fréquemment à me demander si je vivrai le grand Jour de mon vivant.

D’autant plus que le résultat du vote populaire du dernier scrutin a vu le Parti québécois essuyer une défaite humiliante, voire désastreuse, qui le place dans une situation non seulement minoritaire mais confinée à un rôle d’arrière-scène peu influent.

D’autre part, quoique certains « bien-pensants » éprouvent des réticences à la venue d’un « sauveur », je demeure persuadé que le train de la souveraineté ne pourra se mettre en marche sans une locomotive pour le tirer vers l’avant. C’est une simple question de gros bon sens. Quelqu’un qui saura convaincre les Québécois, peu importe leur âge, que « les nations qui peuvent être libres doivent l’être ».

Reste à prouver aux Québécois que la nation québécoise peut aspirer à la liberté… Qui portera le flambeau?

vigile.net tribune libre 18 décembre 2018
 

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