Un école au rythme des élèves
Trop nombreuses ont été les approches pédagogiques qui ont abouti à des fiascos depuis des décennies dans les écoles secondaires du Québec. Toutefois, à l’école secondaire Samuel-De Champlain, à Québec, des mesures de redressement efficaces ont permis aux élèves de cinquième secondaire d’obtenir un taux de réussite qui est passé de 79 % à 92 % à l’examen de français du MEQ en l’espace de quatre ans.
Et quelles sont ces mesures? Grâce à un test de dépistage maison administré dès la première secondaire, les enseignants sont en mesure d’identifier les lacunes des élèves en lecture et en écriture. Par la suite, les enseignants ajustent leur programme selon le niveau de leurs élèves, ce qui a pour conséquence qu’ « on enseigne ce que les élèves ne maîtrisent pas », explique Carl Ouellet, le directeur de cette école. «Le truc, c’est d’aller au rythme de l’élève. Ça m’arrive de ne pas voir tout le programme. Mais ce que j’enseigne, je m’assure que c’est acquis. Si la fondation de ta maison n’est pas solide, le toit va s’effondrer», ajoute l’enseignante Claude Drolet.
En réalité, j’oserais dire que c’est le gros bon sens qui a guidé les principes d’une telle approche pédagogique. Un gros bon sens qui, malheureusement, s’est perdu avec les années dans les méandres des tergiversations « savantes » des grand penseurs du MEQ…alors que, dans les faits, ce sont les artisans de l’éducation, à savoir l’équipe-école, qui possèdent tous les atouts nécessaires pour enfin remettre l’école sur ses rails!
quebechebdo 7 février 2016