Trump peut-il encore aspirer à l’investiture républicaine?
Nonobstant l’élection partielle dans l’État du Michigan le 6 décembre, à la suite des élections de mi-mandat, les résultat n’ont pas vu déferler la vague rouge prévue dans les derniers sondages. Les démocrates ont remporté la majorité au Sénat, et les républicains, de justesse, à la Chambre des représentants.
Dans ce contexte décevant pour les républicains, envers et contre tous les grands stratèges du parti Républicain, fidèle à lui-même, Donald J. Trump a décidé de poser sa candidature à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2024. Toutefois, la majorité des commentateurs présents à la résidence de Trump en Floride ont souligné le manque de vivacité dans son discours. En réalité, l’ex-président n’a pas réussi à soulever les quelques centaines de personnes présentes pour entendre son allocution, ce qui est, pour le moins, inhabituel.
Les résultats déstabilisants aux élections de mi-mandat auraient-ils diminué les ardeurs de Trump, voire celles de ces supporters également? Les défaites de candidats de prestige supportés par Trump dans certains États névralgiques auraient-elles refroidi la base modérée de Trump?
Toutefois, il ne faut jamais oublier que Donald Trump est imprévisible et que seul lui connaît ses plans pour l’avenir. Cependant, je suis d’avis que la pente sera abrupte pour atteindre le sommet de la montagne avant les élections à l’investiture républicaine…s’il y a élection. Or, les rumeurs circulent à l’effet que le gouverneur de la Floride, Ron De Santis, serait intéressé à briquer l’investiture républicaine. Quoi qu’il en soit, les pièces sur l’échiquier peuvent bouger passablement d’ici deux ans! D’ici là, j’ai l’intention de suivre de près la stratégie de Donald Trump.
vigile.quebec tribune libre 18 novembre 2022