Sur le port obligatoire du masque

Ces derniers jours, deux manifestations se sont tenues à Montréal et à Québec contre le port obligatoire du masque dans les transports en commun et les endroits publics couverts, l’argument central des manifestants tournant autour de la liberté individuelle évoquée dans les Chartes des droits et libertés de la personne canadienne et québécoise.

À leur défense, force est de constater que la valse-hésitation de l'administratrice en chef de l'agence de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, et de son homologue au Québec, le Dr Horacio Arruda, sur l’utilité ou non du port du masque comme mesure de santé publique entre les mois d’avril et juillet, alors même que la courbes s’est aplatie, apporte de l’eau au moulin des anti-masque.

Toutefois, pour en revenir aux droits individuels, il est un principe légal incontournable qui spécifie que la liberté des uns s’arrête lorsque la liberté des autres est brimée. En d’autres termes, la liberté des contestataires du port obligatoire du masque s’arrête lorsqu’elle met un frein à la liberté des autres d’être protégés du coronavirus.

Dans toute cette saga, il m’apparaît pertinent, voire essentiel, d’adhérer à la solution la plus sage eu égard aux risques de contamination qui, de toute évidence, devront d’autant plus diminuer dans la mesure où les directives de santé publique, tel le port du masque, soient rendues obligatoires… Après tout, l’objectif ultime n’est-il pas de sauver des vies? 

quebechebdo 28 juillet 2020

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