Sur le chemin de la confrontation

Décidément, le chef de la CAQ, François Legault, et sa troupe de caquistes carriéristes se lancent à corps perdu sur le chemin de la confrontation, prétextant qu’il est temps de « moderniser l’État ».

En effet, une fois portée au pouvoir, la CAQ, dans les 100 premiers jours de son mandat, rouvrira les conventions collectives des enseignants et les ententes de rémunération des médecins, souhaitant y parvenir par la négociation, tout en ajoutant « qu’elle n’entend pas reculer ».

Et, le chef caquiste d’ajouter : « Ce n’est pas vrai que le Québec, on va continuer à le gérer en écoutant seulement les groupes de pression, incluant les syndicats…Il est temps de mettre de côté les vieux dogmes syndicaux ».

Et, pour ce faire, un gouvernement caquiste chargera les directeurs d’école de l’évaluation des enseignants, laquelle évaluation portera sur la « performance des élèves ». Foutaise…Comment un ancien ministre de l’Éducation peut-il avancer une telle aberration ? Comment peut-il faire preuve d’une telle inconscience devant les multiples influences externes auxquelles sont confrontés les jeunes d’aujourd’hui et sur lesquelles les enseignants n’ont absolument aucun contrôle ?

Et, pour ajouter l’insulte à l’ignominie, les enseignants toujours jugés incompétents après une forme de « rééducation » seront appelés à changer de profession. En contrepartie, les enseignants bien cotés pourront compter sur une hausse de salaire de 20 % en moyenne.

Avec de telles mesures et de telles attitudes de confrontation, il m’apparaît évident que la CAQ prépare son propre derby de démolition !

vigile.net tribune libre 8 février 2012
quebechebdo 8 février 2012

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