SAAQclic de toutes parts…

La saga reliée au dépassement exorbitant des coûts de l’ordre de quelque 500 millions$ dans l’épineux dossier de SAAQclic prend des dimensions qualifiées de «plus gros scandale, sur le plan financier, de notre histoire politique», aux yeux du chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon. De son côté, le gouvernement, par les voix de Geneviève Guilbault et Sonia Lebel, réclame une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), et une autre de l’Autorité des marchés publics (AMP). Enfin pour QS et le PQ, seule une commission d’enquête publique indépendante permettrait de faire toute la lumière sur la gestion hors contrôle du virage numérique dans l’appareil gouvernemental et l’octroi des contrats informatiques.

Par ailleurs, l’étendue des passages caviardés sur les compte-rendu de la SAAQ qu’ont reçus les oppositions démontre de toute évidence que des informations ont été délibérément rayées, un constat qui dénote hors de tout doute qu’il y a anguille sous roche.Or le gouvernement, comme il en a pris l’habitude depuis qu’il est au pouvoir, semble éviter toute piste de vérification qui pourrait, d’une manière ou d’une autre, compromettre son imputabilité dans ce dossier.

Des milliers de contribuables québécois ont été échaudés à l’égard de leur qualité de vie par les conséquences de ces montagnes russes empruntées par la SAAQ. De facto, ils sont en droit de connaître toute la vérité sur ce maelstrom informatique scandaleux. Vivement une commission d’enquête publique indépendante pour étaler toute la vérité sur cette affaire pour le moins fort préjudiciable envers les Québécois.

vigile.quebec tribune libre 26 février 2025

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.