Rizzuto: « Qui suis-je pour le juger? »
Le faste grandiose entourant les funérailles de Vito Rizzuto m’a laissé avec un petit goût amer dans la bouche, un criminel notoire recevant les « honneurs » d’une personnalité exemplaire aux yeux des médias et de milliers de citoyens faisant la queue pour lui rendre un « dernier hommage ».
Parallèlement à cette incohérence difficilement explicable, le fait que l’Église catholique ait ouvert ses portes au parrain de la mafia nous rappelle la question désormais célèbre du pape François : « Qui suis-je pour le juger? »
Une miséricorde évangélique avec laquelle je me sens tiraillé entre le « pardon » accordé à un pécheur « impénitent » et la « colère » suscitée par la vie d’un criminel ayant écorché celle de centaines de personnes!
quebechebdo 3 janvier 2014