Retombées dégradantes de l’omerta sur le COC

Les dernières révélations de l’enquête indépendante de l’avocate Christine Thomlinson viennent confirmer de façon brutale l’omnipuissance de l’ex-président du Comité olympique canadien (COC), Marcel Aubut. Des révélations percutantes qui viennent attester que les « préoccupations sur le comportement » de Marcel Aubut étaient déjà consignées dans les dossiers des ressources humaines du COC depuis 2008.

Sept ans d’omerta qui représentent à quel point maître Aubut pouvait détenir une influence déterminante sur une majorité d’employés qui admettent avoir été victimes ou témoins de harcèlement sexuel de sa part, et tout cela, au vu et au su de hauts dirigeants du comité olympique, et malgré une lettre de remontrances transmise par des représentants du COC à Marcel Aubut en 2011.

Aujourd’hui, le COC fait son mea culpa tout en s’engageant dans une réforme en profondeur. Grand bien lui fasse! Néanmoins, il faudra laisser passer le temps avant que le blason du Canada dans le monde olympique ne puisse retrouver ses lettres de noblesse et que les retombées dégradantes de l’omerta sur le COC ne soient reléguées dans le placard. 

quebechebdo 14 janvier 2016 

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