Rétablir le lien de confiance

Le projet de loi 33, visant à éliminer le placement syndical dans l’industrie de la construction, soulève la colère de la FTQ et du Conseil provincial des métiers de la construction qui font valoir des problèmes de lien de confiance pour rejeter le projet de loi.

À mon avis, cet argument ne tient pas la route si l’on considère les coutumes arbitraires et discriminatoires érigées en système depuis des décennies dans l’embauche des travailleurs de la construction. En réalité, c’est justement parce que la confiance entre les employeurs et les employés est rabrouée qu’il faut mettre un terme à ce statu quo malsain.

Que l’on laisse à des matamores la latitude d’intimider des travailleurs sur les chantiers de construction en 2011 n’a plus sa place. Un ménage s’impose et, en ce sens, j’appuie la démarche de la ministre du Travail qui a décidé de remettre les pendules à l’heure.

En confiant le système de référence des travailleurs à la Commission de la construction du Québec (CCQ), les syndicats retrouveront le rôle premier qu’ils sont appelés à jouer, soit la défense des intérêts de leurs travailleurs, et contribueront de la sorte à rétablir le lien de confiance avec leurs syndiqués!

quebechebdo 26 octobre 2011
cyberpresse.ca 27 octobre 2011 "Vos réactions à la crise dans la construction"

 

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