Quel avenir pour Jolin-Barrette?
Nonobstant les quelques impairs commis lors de son passage à l’Immigration au début de son mandat, Simon Jolin-Barrette, depuis lors, s’est montré à la hauteur des tâches qui lui ont confiées par le premier ministre, notamment dans les épineux dossiers de la langue française et de la laïcité de l’État québécois.
Or, faisant fi de sa détermination dans de ces deux dossiers, François Legault lui a ravi la défense des lois 21 et 96 pour le confiner comme leader parlementaire et au ministère de la Justice, une décision pour le moins surprenante d’autant plus que M. Legault a nommé le mollasson Jean-François Roberge à titre de « défenseur » de la langue française et de la laïcité.
Dans ces circonstances, je suis d’avis que le député de Borduas risque de trouver le temps long à la tête d’un seul ministère, lui qui en menait large au sein du caucus précédent, et qu’il risque de commencer à penser sérieusement à son avenir au sein de la CAQ.
Je ne connais pas les convictions politiques de Simon Jolin-Barrette mais s’il s’avérait qu’il ait des intérêts pour la souveraineté du Québec, peut-être serait-il opportun d’envisager de sa part un exil au sein du PQ, une hypothèses qui insufflerait un élan nouveau au trio de Paul St-Pierre Plamondon. Une histoire à suivre…
vigile.quebec tribune libre 29 octobre 2022