PSPP s’en va t’en guerre!

Tel que défini sur le Web, l’usage problématique d’Internet et des nouvelles technologies, communément appelé cyberdépendance, se traduit par une utilisation persistante et récurrente des technologies ou des moyens de communications offerts par Internet qui engendrent des difficultés chez l’individu, la cyberdépendance amenant un sentiment de détresse et des problèmes au niveau psychologique, social ou professionnel.

On ne se le cachera pas, la cyberdépendance est devenu un fléau attaquant vivement la santé publique au Québec, particulièrement chez les jeunes. À titre d’exemple plutôt révélateur, il était pour le moins sidérant de remarquer, dans le hall d’un hôtel de Punta Cana où je logeais, un couple accompagné de ses deux enfants complètement obnubilés par leur téléphone cellulaire pendant des heures sans qu’aucun d’eux ne lève la voix pour entamer quelque conversation «en famille dans un décor paradisiaque».

Dans cette foulée, je ne peux qu’abonder dans le sens du chef du parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) qui a décidé de partir en croisade contre l’énorme temps d’écran de nos jeunes, et de le qualifier à bon escient de problème de santé publique. L’ appui de telles campagnes publicitaires constitue, à mes yeux, un apport significatif au mouvement de sensibilisation.

Or, qui n’a jamais vu l’hôtesse d’un buffet entre amis répondre à son cellulaire pendant que tous les convives festoyaient ensemble. Qui n’a jamais remarqué au restaurant un couple avec son tout jeune enfant envoûté par les images projetées sur les écrans des cellulaires pendant que l’enfant, les yeux telles des billes, en avaient carrément plein le vue.

Inutile d’aller plus loin, on sait déjà où débute le problème: chez les parents. Sans l’implication constante accompagnée de règles délimitant un temps d’utilisation eu égard à l’âge de l’enfant, toute autre tentative se retournera en un coup d’épée dans l’eau. Nonobstant que cette discipline demande beaucoup de patience, de discussion et de compromis entre les parties, je ne vois que cette avenue qui demeure la plus efficace pour pallier les effets pervers de la cyberdépendance.

vigile.quebec tribune libre 1er février 2024

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