Prendre possession du pays qui nous appartient de droit
Il m’apparaît évident que les Québécois, et l’histoire du Québec regorge d’événements qui pourraient confirmer cette réalité, sont des gens fondamentalement pacifiques et que le simple mot « séparation » les place aussitôt sur la défensive et nuit considérablement à notre pouvoir de persuasion. Par ailleurs, ces mêmes Québécois sont des gens intègres et fiers qui ne toléreront pas que des étrangers ne viennent troubler les possibilités de s’épanouir librement et ouvertement sur la terre de leurs ancêtres.
En réalité, n’y-a-t-il pas une vérité absolue dans le fait que nous n’avons pas à nous séparer d’un pays puisque le nôtre existe déjà? Et, comme corollaire logique, qu’est-ce que nous attendons pour en prendre possession?
Si nous arrivions à changer la dynamique de notre argumentaire auprès des personnes que nous tentons de convaincre à l’idée de la souveraineté en mettant l’accent sur l’ingérence du ROC dans nos juridictions vitales et existentielles et les effets négatifs de ces effractions qui nuisent considérablement à notre qualité de vie, peut-être parviendrions-nous à avoir une écoute davantage attentive de la part de nos interlocuteurs.
En termes clairs, évitons les braquages et les irritants viscéraux des Québécois envers les confrontations et sortons l’artillerie lourde des arguments qui arriveront à les convaincre de la nécessité de prendre possession du pays qui nous appartient de droit!
quebechebdo 9 septembre 2012