Premier accroc diplomatique de Biden
Les relations diplomatiques russo-américaines ayant passablement de plomb dans l’aile, notamment depuis les tensions exercées par Donald Trump sur Vladimir Poutine, se verront davantage tendues avec l’accroc diplomatique de Joe Biden qui, lors d’une entrevue, a répondu par l’affirmative à un journaliste lui demandant si M. Poutine était « un tueur », ce à quoi a répliqué Vladimir Poutine que « c’est celui qui le dit qui l’est ».
Une guéguerre de mots qui est loin d’être banale considérant la gravité du mot « tueur » particulièrement dans un climat où les deux puissances disaient vouloir coopérer sur des dossiers d’intérêt commun depuis le changement de gouvernement à Washington.
Malgré cet accroc provenant de Biden, Poutine a quand même proposé à son homologue « une discussion en direct » diffusée en ligne ou à la télévision dans les prochains jours, ce à quoi la porte-parole du président Biden, Jen Psaki, a fait savoir que M. Biden est « très occupé » ces jours-ci.
Rien pour rapprocher les deux parties mais tout pour attiser les tensions entre la Russie et les États-Unis. Ce n’est surement pas en adoptant une telle position désinvolte de la part de l’administration Biden que se produira quelque rapprochement entre les deux puissances mondiales.
quebechebdo tribune libre 19 mars 2021
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