Pouvoir respirer ce vent de liberté

Il m’arrive à l’occasion de comparer la vie humaine à celle d’une société. Par exemple, qui d’entre nous n’a pas eu le goût un jour de tourner la page et de quitter la cage qui le tenait en otage?

En cette période où nous aurons comme peuple à nous prononcer sur notre avenir, j’ai cru opportun de vous offrir ce poème que j’ai écrit à un moment de ma vie où j’éprouvais le vif désir de « pouvoir respirer ce vent de liberté » :

Je dois tourner la page
Et quitter cette cage
Qui me tient en otage
Depuis mon tout jeune âge

M’extirper des ficelles
Qui sans cesse me harcèlent
Ces sournoises félines
Qui peu à peu me minent

Planter l’arbre nouveau
Me l’offrir en cadeau
Ensemencer de graines
Une terre riche et saine

Appuyer le soleil
Du bout de l’arrosoir
Émerger de l’éveil
En aire de reposoir

M’asseoir pour contempler
Ce sol régénéré
Et pouvoir respirer
Ce vent de liberté

Fredonner le ramage
D’un chardonneret volage
Et m’envoler au large
Vêtu de son plumage

Tourner enfin la page
Et libérer la rage
Qui m’obstrue l’œsophage
Depuis mon tout jeune âge

quebechebdo 11 août 2012

 

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