Pourquoi pas un code de déontologie?

Selon un article publié récemment dans un quotidien, en 2010, 19 mots et expressions ont été ajoutés aux quelque 300 déjà inscrits au lexique des propos non-parlementaires à Québec. Pas étonnant si l'on considère les tensions suscitées par la teneur des débats qui ont alimenté les allégations de scandales envers les élus au cours de la dernière session! Toutefois, ces mêmes élus, quoique conscients que les insultes risquent de neutraliser les effets de leurs propos, continuent de les lancer à la face de l'opposition, sachant très bien qu'ils n'auront qu'à les "retirer" par la suite, une fois que l'effet médiatique aura atteint son but!
À mon sens, une telle attitude irrespectueuse peut être estompée de deux façons: d'une part, il appartient d'abord aux parlementaires de modérer leurs élans d'émotivité et de faire preuve de plus de civilité envers leurs interlocuteurs. D'autre part, l'Assemblée nationale devrait adopter un code de déontologie contenant des principes d'éthique fondamentaux accompagnés de sanctions applicables envers ceux et celles qui dérogent aux principes retenus. À titre d'exemple, pourquoi un député qui utilise un mot ou une expression déjà inscrit dans ce code ne serait-il pas exclu de l'Assemblée?

quebechebdo 22 décembre 2010

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