Pierre Fitzgibbon, le ministre caméléon
Décidément, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, semble avoir une propension pour s’attirer les allégations de conflits d’intérêt dans le cadre de ses fonctions la dernière en liste concernant les récentes révélations entourant sa participation dans un fonds basé dans un paradis fiscal, une tuile qui s’ajoute aux trois enquêtes antérieures de la commissaire à l’éthique le visant dans des affaires compromettantes.
Or, le principal intéressé dénonce « l’acharnement » dont les médias ont fait preuve dans la récente controverse. En point de presse, il a déclaré qu’il y avait « zéro conflit d’intérêts » tout en ajoutant timidement qu’il y aurait « apparence, peut-être », de conflit d’intérêts, et qu’il quitterait la politique dans l’hypothèse où le gouvernement pense que ce serait la meilleure alternative.
De son côté. François Legault répète que son ministre représente « un atout » pour son gouvernement, balayant du revers de la main les critiques le présentant comme un boulet au sein de son équipe.
Un vieux proverbe dit qu’ « il n’y a pas de fumée sans feu ». Dans le cas de M. Fitzgibbon, on peut tout au moins observer que les bouffées de fumée gravitent souvent autour de sa personne… En attendant, je suis ‘avis que le ministre de l’économie n’a jamais fait véritablement le saut dans la vie politiques où la prudence fait office de pierre angulaire. En réalité, il est demeuré un homme d’affaires gérant le ministère de l’Économie tel une entreprise privée.
vigile.quebec tribune libre 1er avril 2021