Pauline Marois doit éviter le recul sur la loi 101
Nombreux ont été les reculs du gouvernement Marois que la première ministre a dû gérer depuis le début de son mandat. Même si certains de ceux-ci peuvent trouver leur justification dans la situation minoritaire du gouvernement ou le contexte budgétaire difficile, certains autres semblent plutôt faire ressortir que certains engagements électoraux, tels le retrait du Conseil de la fédération et la promesse d’engager des fonds publics pour développer l’argumentaire de la souveraineté, ont été pris sur des prémisses douteuses qui dénotent une lecture erronée de la réalité.
Ce sont là des dossiers sur lesquels la base militante du PQ est particulièrement sensible…Au chapitre de ces fers de lance sur lequel le Parti québécois ne peut se permettre de reculer, plane l’ombre de la loi 101 sur laquelle un gouvernement péquiste s’est engagé, dans les 100 premiers jours de son mandat, à pointer quatre priorités, à savoir une nouvelle loi 101 avec davantage de mordant, l’application de la Charte de la langue française aux cégeps et aux entreprises comptant de 11 à 49 employés et l’abolition de la loi sur les écoles passerelles.
Les 100 premiers jours nous conduisent au 13 décembre 2012…Un recul sur une telle pierre angulaire de la souveraineté du Québec risquerait d’ébranler considérablement la crédibilité de Pauline Marois quant à ses véritables convictions souverainistes !
quebechebdo 24 novembre 2012
vigile.net tribune libre 24 novembre 2012