Passage obligé
Ma mère avait coutume de dire qu’il n’y avait qu’une seule justice sur cette terre, c’était que tout le monde, riche ou pauvre, mourait un jour. Il aura fallu la mort de trois personnages célèbres depuis le début de janvier 2016 pour nous ramener à cette triste réalité. Et, en toile de fond, le cancer occupe une place déterminante sur la cause de ces décès, ce qui lui vaut le titre peu honorable de mal du 21ième siècle.
Selon Nathalie Rodrigue, présidente de la Coalition priorité cancer au Québec., « le cancer ne fait pas de discrimination… Une personne avec de bonnes habitudes de vie augmente ses chances de ne pas en avoir un, mais on n’est pas à l’abri…C’est vraiment un fléau. Et si on ne l’attrape pas, on sera un proche aidant. On ne passera pas une vie sans être impacté par le cancer ».
Les statistiques sont littéralement alarmantes. À titre d’illustration, depuis le décès de René Angélil le 14 janvier, 115 Québécois ont eux aussi succombé à cette maladie. D’ailleurs, 20 900 décès ont été causés par le cancer en 2015. Chaque heure au Québec, plus de deux personnes en meurent et six autres sont accablées par un nouveau diagnostic de cancer.
Comme disait ma mère, la mort est un passage obligé, peu importe le statut social de la personne…Toutefois, peut-être que de saines habitudes de vie contribueraient un peu à « mettre les chances de notre bord » et à retarder « peut-être » l’échéance ultime!
quebechebdo 17 janvier 2016