Pas de retour au caucus pour Marie-Claude Nichols
De toute évidence, le volte-face de Dominique Anglade dans l’affaire Marie-Claude Nichols n’aura contribué en rien à faire revenir la députée de Vaudreuil au sein du caucus du PLQ. À cet effet, on se souviendra que, après avoir refusé les dossiers liés au transport au sein du nouveau cabinet fantôme de Mme Anglade, Mme Nichols avait été expulsée des rangs libéraux.
Dans cette affaire, j’ai la conviction que Dominique Anglade a été un peu trop rapide « sur la gâchette », et que le tact de la cheffe libérale « en a pris pour son rhume ». Une approche d’ouverture de la part de Mme Anglade envers la députée de Vaudreuil, qui, soit dit en passant, entreprend un troisième mandat, aurait sûrement facilité leur rapprochement et contribué à trouver une voie de passage dans la résolution de ce conflit.
Reste à voir quelle sera la réaction du président du caucus, Enrico Ciccone, à la décision de Marie-Claude Nichols de siéger dorénavant comme députée indépendante, alors que, le jour même de l’éviction de la députée de Vaudreuil, il avait affirmé qu’un membre de l’équipe libérale doit accepter de participer aux travaux parlementaires, « et non exiger un poste en particulier ».
Une saga qui vient ajouter de « l’huile sur le feu » eu égard au leadership de plus en plus contesté de Dominique Anglade, non seulement des hautes instances du parti mais aussi de sa base militante. En bref, des jours sombres se pointent dans le paysage politique de la cheffe du PLQ.
vigile.quebec tribune libre le 1er novembre 2022