Parler des deux côtés de la bouche

Le conflit au Moyen-Orient atteindra dans quelques jours un an depuis l’attaque du Hamas sur Israël et, depuis lors, les répliques ne cessent de se manifester. Et de surcroît, Israël a entrepris des attaques contre le Hezbollah au Liban, et l’Iran a lancé des missiles sur Israël. De toute évidence, une escalade meurtrière est imminente.

Depuis les tout débuts du conflit, le président Biden fournit des armes à profusion à Benyamin Netanyahou, arguant la proximité que les deux pays entretiennent entre eux depuis des décennies. Et, du même souffle, le président américain clame à tout vent qu’il est prioritaire d’entamer un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, et libérer les otages.

J’ai toujours ressenti une hostilité viscérale envers l’interventionnisme des États-unis en matière de politique internationale. Toutefois, là où le paradoxe choque avec le plus d’incohérence, réside dans le fait que Biden parle des deux côtés de la bouche… une stratégie qui contribue à augmenter la fourniture d’armement «défensif» à Israël au même moment où Netanyahou vient d’assassiner par les armes le chef du Hezbollah.

Le Soleil (version numérique) 3 octobre 2024
vigile.quebec tribune libre 3 octobre 2024
 

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