Ouverture des frontières aux demandeurs d’asile
Alors que la pandémie reliée à la COVID-19 continue de faire des ravages partout au Canada, le gouvernement fédéral ouvre ses frontières à de nouveaux demandeurs d’asile, et cela, malgré le fait que la fermeture de la frontière avec les États-Unis ait été renouvelée récemment pour un mois supplémentaire.
Or, dans les faits, un nouveau décret est entré en vigueur à minuit une le 22 avril, stipulant que l’interdiction à tout étranger d’entrer au Canada en provenance des États-Unis ne s’applique pas aux personnes qui cherchent à entrer au Canada en provenance des États-Unis afin de faire une demande d’asile, plusieurs d’entre elles provenant pourtant de l'État de New York, durement touché par la pandémie. Et, pour ajouter un peu plus d’incohérence dans ce décret, ces migrants irréguliers seront automatiquement mis en quarantaine dans des hôtels à proximité des postes frontaliers aux frais des contribuables canadiens.
En bref, au moment où le premier ministre Trudeau annonce à grands coups de milliards toute une pléiade de programmes destinés à venir en aide financièrement aux Canadiens dans tous les secteurs d’activités touchés par le coronavirus, il m’apparaît inconcevable, voire inacceptable, d’ouvrir les frontières à des demandeurs d’asile qui risquent d’ajouter à la lourdeur des tâches qui incombent déjà au personnel soignant, sans compter la reprise graduelle des entreprises qui laissera très peu d’emplois disponibles sur le marché du travail.
quebechebdo 23 avril 2020
vigile.quebec tribune libre 23 avril 2020