Oui au bal des finissants
Il y a quelques jours, le directeur de la santé publique, Horacio Arruda, annonçait que les finissants du secondaire n’auront pas de bal cette année pour souligner l’obtention de leur diplôme, alléguant que c’était « par souci d’équité », compte tenu de l’interdiction des rassemblements intérieurs dans les domiciles, que la décision concernant les bals a été prise. Un argument plutôt faible dans la mesure où un souper familial peut toujours être reporté alors qu’un bal des finissants n’arrivent qu’une fois en cinq ans.
Le bal des finissants de cinquième secondaire représente une tradition bien établie au Québec, Pour ces milliers de jeunes, c’est l’aboutissement d’un long chemin où ils sont passés de l’enfance à l’adolescence à travers les échecs et les succès.
La vaccination est en cours chez les jeunes. Alors pourquoi ne pourrait-on pas encourager les finissants à se faire vacciner rapidement pour leur permettre d’avoir un bal à la fin juin, quand la majorité des régions seront en zone verte, d’autant plus qu’à ce moment-là, des festivals pourront accueillir un maximum de 2500 personnes réparties dans des sections de 250 spectateurs?
Or, il semblerait que, devant la grogne manifeste des parents et des élèves, le Dr Arruda envisage une façon de réévaluer la situation. Toutefois, le temps presse, il doit faire vite. Des milliers d’adolescents n’attendent que son signal pour mettre les préparatifs en marche… et vivre le conte de fée auquel ils aspirent depuis cinq ans!
quebechebdo tribune libre 4 juin 2021