Oui à la commémoration
Le débat qui a cours actuellement à l’Assemblée nationale sur la pertinence ou non d’instituer le 29 janvier, date de l’attaque de la grande mosquée de Québec, la journée nationale contre l’islamophobie, prend, à mon sens, des allures de politicaillerie partisane entre les quatre partis politiques représentés à l’ASSNAT, chacun des quatre partis prenant bien soin d’éviter d’irriter son électorat un peu frileux sur la question.
Car, il faut bien l’admettre, l’islamophobie représente un sujet délicat au Québec comme ailleurs au Canada et en Europe, une épée de Damoclès au-dessus de la tête des chefs de partie qui doivent « marcher sur des œufs » à chaque fois que le sujet ressort dans les médias.
Or, compte tenu qu’il existe déjà une journée internationale contre l’islamophobie le 10 décembre, je suis porté à me rallier à l’idée de tenir une journée commémorative annuelle le 29 janvier pour les victimes de la grande mosquée de Québec, tout comme l’attentat de Polytechnique est souligné le 6 décembre de chaque année… Un temps d’arrêt nécessaire et propice pour se rappeler que d’innocentes victimes ont été tuées sauvagement par des détraqués.
vigile.net tribune libre 14 janvier 2018