Notre drapeau, notre fierté

Pour les besoins de la petite histoire, rappelons que, le 21 janvier 1948, le fleurdelisé prenait la place de l'Union Jack, drapeau britannique, au sommet de la tour centrale du parlement. Par décret, le gouvernement du Québec lui avait accordé, le matin même, le statut de drapeau officiel du Québec qui devient le signe distinctif des Québécoises, des Québécois et du Québec. En 1980 et en 1995, le fleurdelisé est un acteur important des Référendums sur la souveraineté du Québec. Il devient spontanément le signe de ralliement du OUI à la souveraineté du Québec.

Le dimanche 21 janvier 2024 marque donc le 76ième anniversaire du fleurdelisé. Aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours éprouvé une grande fierté, quand je vois notre drapeau flotter au vent. Il attire inlassablement mon regard et mon admiration, garni de sa croix blanche sur fond bleu et de ses fleurs de lys.

Toutefois, une amertume persiste quelque part au fond de moi, notre emblème nationale doit se contenter de ne représenter qu’une province du Canada. Et pourtant, le peuple français d’Amérique mérite mieux, il mérite un pays sur qui flotterait notre emblème national partout dans les grandes institutions internationales.

Pour compléter le paysage médiatique du Québec, son hymne national devrait retentir lors des manifestations d’importance, notamment dans le sport. À ce chapitre, la chanson Gens du pays de Gilles Vigneau est considérée à juste titre par beaucoup de Québécois comme l'hymne national de facto du Québec. Un drapeau est l’emblème d’un pays et son hymne national doit être entonné avec fierté à défaut de quoi le Québec devra se contenter de demeurer une simple province…munie d’un drapeau distinctif dont nous sommes fiers.

vigile.quebec tribune libre 14 janvier 2024
 

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