Négociations à la Ville de Québec: factures salées pour les contribuables
Même si, de prime abord, les négociations de conventions collectives ne sont jamais une sinécure, il me semble que certaines d’entre elles entre la Ville de Québec et ses employés traînent dangereusement en longueur.
Il en est ainsi du contrat de travail entre la Ville et ses pompiers dont le contrat de travail est échu depuis décembre 2006, un délai qui a vu la facture des frais d’avocats de la Ville de Québec passer de 189 000$ à l’origine pour atteindre au fil des années la somme de 888 370$, soit une hausse de 370% par rapport au montant initial prévu au budget de la Ville il y a six ans.
Le même phénomène est aussi observé dans un contrat de services professionnels en actuariat pour le renouvellement des régimes de retraite des employés municipaux qui a grimpé de 226 046$ en 2009 à 650 819$ aujourd’hui, un écart représentant une augmentation de 187%.
À mon sens, les autorités de la Ville de Québec sont redevables des contribuables qu’ils représentent. En conséquence, elle se doivent de se montrer efficaces dans l’exercice de leurs fonctions de gestionnaires des fonds publics et, jusqu’à maintenant, les contribuables sont confrontés à des factures salées qu’ils doivent payer à même leurs taxes municipales sans connaître les véritables raisons de ces sommes astronomiques…une attitude qui manque pour le moins de la transparence inhérente à toute saine gestion!
quebechebdo 23 novembre 2012
cyberpresse.ca 26 novembre 2012 "Factures salées pour les contribuables"