L’isolement, effet pervers des médias sociaux

Selon le Bulletin de l’activité physique chez les enfants et les jeunes de ParticipACTION de 2024, en 2023, seulement 27% des enfants et des jeunes, soit 49% chez les 5 à 11 ans, 17% chez les 12 à 17 ans, ont respecté la limite de temps d’écran recommandée à des fins de loisir, soit un maximum de deux heures par jour.

Or, parmi les effets pervers collatéraux imputés aux médias sociaux se retrouve le phénomène de l’isolement social. De surcroît, l’être humain est une créature fondamentalement sociale et son isolement risque de conduire à des épisodes d’anxiété, d’introversion,voire de dépression.

Comme la grande majorité du temps consacré aux médias sociaux se passe à la maison, il m’apparaît essentiel que les parents voient à ce que leur(s) enfants(s) respecte(ent) la limite de deux heures par jour, à défaut de quoi ils contribueront à sa(leur) désocialisation, et, par conséquent, au rejet de tout groupe d’amis. Quant à l’utilisation du cellulaire à l’école, à mon sens, il doit être banni au primaire et au secondaire, l’école devant être un lieu privilégié d’échanges entre les élèves.

L’isolement relié aux médias sociaux constitue un fléau qui a des répercussions dramatiques sur le développement social des jeunes. Aussi faut-il adopter un mode de vie qui pallie ces inconvénients en favorisant prioritairement les activités ludiques entre les jeunes que ce soit à la maison ou à l’école.

vigile.quebec tribune libre 9 mai 2024

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