L’homme derrière le chef

Nous avons appris cette semaine que le chef cuisinier du Château Frontenac, tirait sa révérence après 20 ans d’une carrière qui a réussi à donner au Château ses lettres de créance en tant que qualité exceptionnelle de menus.

Toutefois, j’ai décidé ce matin de vous raconter une anecdote qui ajoutera aux nombreuses qualités de Jean Soulard déjà exprimées à profusion dans les médias depuis l’annonce de son départ des cuisines du Château Frontenac.

Même si je n’ai pas connu personnellement M. Soulard, il m’a été donné à quelques reprises de le voir se faire un devoir d’abandonner ses cuisines quelques minutes et se présenter sur la scène de la salle de bal pour venir s’adresser, vêtu de son sarrau blanc de travail quotidien, aux centaines de personnes qui participent annuellement au souper reconnaissance organisé pour le personnel et les bénévoles d’une résidence pour soins palliatifs.

À chaque occasion, j’étais émerveillé de l’entendre, dans des mots simples, louer le travail de ces personnes qui s’occupaient de ces malades en insistant sur le caractère humanitaire de leur implication…Et, on ne pouvait que vibrer à la sincérité des propos de cet homme qui, avouons-le, n’était pas obligé de quitter ses lieux de travail pour prendre le temps de venir nous adresser des mots qui, sans contredit, décrivaient une qualité peu connue des clients réguliers du Château, à savoir l’humanisme de l’homme derrière le chef.

quebechebdo 30 janvier 2013
cyberpresse.ca 3 février 2013 

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