L’héritage politique de Jean Charest

À en juger par les méthodes scandaleuses utilisées par les amis du parti libéral qui se sont payé la traite en puisant sans scrupule dans les fonds publics depuis l’arrivée du gouvernement Charest…

À en juger par le laxisme outrancier du gouvernement dans le contrôle des dépassements de coûts faramineux dans l’octroi des contrats publics à des compagnies qui viennent par la suite grossir considérablement les coffrets du parti au pouvoir…

À en juger par la lenteur excessive du gouvernement qui, acculé au pied du mur, a finalement consenti à créer la Commission Charbonneau devant les fraudes manifestes et généralisées, la collusion et la corruption dans l’industrie de la construction…

À en juger par les primes de départ faramineuses versées aux ex-dirigeants de la Caisse de dépôt et aux ex-administrateurs des universités, sans compter les nombreuses « primes à la performance » versées à certains haut gradés des Sociétés d’État, primes dont la pertinence des critères est fort discutable…

À en juger par l’octroi de contrats aux garderies qui transpire à plein nez un favoritisme à peine voilé…

À en juger par le virage corporatiste que nos universités ont entrepris depuis plusieurs années, encouragées en cela par le gouvernement Charest qui pousse l’outrage jusqu’à demander aux étudiants de faire leur « juste part » dans cette voie suicidaire…

À en juger par le culot de Jean Charest qui ose présenter aux Québécois son Plan Nord comme la panacée à leur richesse collective alors qu’il s’apprête à dilapider nos ressources naturelles dans les goussets des multinationales…

Je crois que le parti libéral de Jean Charest ne pourra se soustraire à un bilan à l’image de sa cupidité aux yeux de la population du Québec lors de la prochaine campagne électorale !

vigile.net tribune libre 25 mars 2012
quebechebdo 26 mars 2012

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