Les juifs hassidiques, intégrés mais à part…
Nonobstant l’invitation du Conseil des juifs hassidiques du Québec envers certains membres de la communauté à respecter les directives de la Santé publique limitant à dix le nombre de personnes pouvant être présentes en même temps dans un même lieu de culte, il m’apparaît évident que ces rassemblements ont été tenus sciemment dans un contexte de désobéissance envers les consignes sanitaires.
Et, pour ajouter l’insolence à la désobéissance, un membre de la communauté religieuse a évoqué pour sa défense que les règles entourant les rassemblements religieux n’étaient «pas claires» alors qu’il croyait que le maximum de dix personnes rassemblées dans un lieu de culte pouvait s’appliquer pour chaque pièce munie d’une porte donnant sur l’extérieur.
Soyons sérieux! Comme plusieurs autres communautés installées au Québec, les juifs hassidiques revendiquent le droit d’être reconnus comme des citoyens québécois à part entière, intégrés solidement dans la société québécoise. Eh bien alors, comment expliquer le fait que, lorsqu’ils doivent se plier à des consignes sanitaires en temps de crise, ces mêmes communautés y dérogent sans coup férir?
En ce qui me concerne, les juifs hassidiques, qui se disent intégrés comme citoyens québécois, ne peuvent pas pratiquer leurs rites religieux s’ils contreviennent à la loi de l’État où ils ont élu résidence permanente…C’est une simple question de gros bon sens!
vigile.quebec tribune libre 26 janvier 2021