Les «fake news», talon d’Achille de Trump

C’est bien connu, l’ex-président américain et candidat républicain à la présidence des États-Unis, Donald J. Trump, dilapide ad nauseam les révélations mensongères. À cet effet, le passage au crible de sa prestation lors du débat des chefs à Philadelphie fait ressortir pas moins de 31 «fake news» en quelque 45 minutes, le temps alloué pour le débat ayant été fixé à 90 minutes.

Parmi ses «perles» complotistes, j’en retiens deux particulièrement «savoureuses». Primo, selon Trump, les démocrates seraient «favorables à l’exécution des bébés après leur naissance». Un délire qui a amené la journaliste animatrice d’ABC, Linsey Davis, à sortir de sa neutralité pour rétablir la réalité: «Il n’y a aucun État dans ce pays où il est légal de tuer un bébé après sa naissance.»

Secundo, à Springfield en Ohio, des migrants haïtiens mangeraient des chiens, des chats et d’autres animaux domestiques. L’extrême droite sur internet aurait fait tourner cette «fake news» reprise par la campagne de Donald Trump. Et de surcroît, nonobstant que son propre colistier J. D.Vance a dû admettre que la rumeur était fausse, sur le plateau du débat, Trump a persisté et signé.

Conséquemment, face à des révélations aussi abracadabrantes, comment des millions d’Américains peuvent-ils faire confiance à cet olibrius de la pire espèce pour briguer la présidence de la plus grande puissance mondiale? À mon sens, la question reste sans réponse si ce n’est la crédibilité aveugle dont font preuve ses partisans à son égard sans coup férir.

vigile.quebec tribune libre 12 septembre 2024
 

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