Les décrocheurs et les indécis…deux autres grands oubliés

Dans son article publié sur la tribune libre de Vigile en date du 12 octobre sous le titre « La question des « mous », le gros oubli », Jacques Noël définit en ces termes ceux qu’il qualifie de « mous » :

« Le 20% de "mous", qui sont au centre de la bataille, est constitué de gens qui ne suivent pas la politique. "Sont pas là", c’est le cas de le dire. Ce ne sont pas nécessairement des idiots de premier niveau, ce ne sont pas nécessairement des colonisés à l’os…ce sont juste des Québécois très ordinaires, qui mènent leur p’tite vie sans se préoccuper le moindrement des grands débats de société. »

À côté de cette portion des Québécois « qui mènent leur p’tite vie sans se préoccuper le moindrement des grands débats de société », se retrouvent les « décrocheurs », les blasés, les désintéressés des « grands débats de société » actuels qui n’évoquent rien d’autre pour eux que du remâchage de vieilles ritournelles qui les ont conduit à décrocher, faute d’intérêt ! À mon sens, ils font partie d’une autre catégorie de grands oubliés, manifestée dans le désintérêt d’un bon pourcentage des Québécois concernant les enjeux sociaux.

Enfin, pour compléter la liste, j’ajouterais la catégorie des « indécis », ceux qui, depuis des décennies, quoique intéressés aux débats de société, se voient continuellement ballottés dans la valse hésitation du PQ et qui, dans la confusion générale entourant les débats autour de notre accession à notre indépendance, risquent de pencher, le jour de l’élection, vers « l’apaisante sécurité » du vote fédéraliste.

Dans ces circonstances, il m’apparaît essentiel que les leaders souverainistes concentrent leurs énergies à tenter de raccrocher l’intérêt des « décrocheurs » et à lever le voile sur la confusion des « indécis », pour les impliquer activement « au centre de la bataille » en compagnie des "mous" ragaillardis, et mobiliser de la sorte le 20% de l’électorat québécois qui nous manque pour accéder à notre statut de nation !

vigile.net tribune libre 13 octobre 2011



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