L’école, foyer de radicalisation

Un rapport du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) révèle que les écoles du Québec représentent un terreau fertile pour la radicalisation d’élèves en quête de sens. Quoique le collège Maisonneuve soit cité en exemple, les auteurs prennent bien soin d’ajouter que leurs conclusions valent pour toutes les maisons d’enseignement du Québec.

Le rapport révèle entre autres qu’entre 2013 et 2015, 11 étudiants du collège se sont rendus en Syrie ou ont tenté de s’y rendre pour mener la « guerre sainte » contre le régime du dictateur Bachar al-Assad. De plus, les auteurs dressent un portrait de ces jeunes Québécois tentés par l’expérience : ce sont des jeunes de 20 ans et moins, issus de familles peu religieuses et connaissant mal les religions. Nés au Québec ou arrivés au pays en bas âge, ils ont été élevés dans des familles de la classe moyenne ou aisée.

Toutefois, le facteur primordial qui agit pernicieusement sur le choix de ces jeunes réside dans « le goût de l’aventure, de se sentir utiles, de donner un sens à leur vie », des motifs inhérents à tout adolescent en quête de sens mais qui sont adroitement manipulés par des agents de radicalisation qui s’infiltrent sournoisement dans les milieux scolaires.

D’où la responsabilité des agents d’éducation de demeurer extrêmement vigilants et surtout d’intervenir illico dans les cas où ils soupçonnent quelques manifestations de radicalisation que ce soit… Il en va de la sauvegarde de nos jeunes face à ce phénomène sournois auquel ils sont confrontés.

quebechebdo 23 août 2016
 Le Journal de Québec 24​ août 2016 (version abrégée)
 

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