Le wokisme et la liberté d’expression

Selon l’Orthodidacte, «Apparu en français en 2015, le mot «wokisme désigne de manière péjorative un courant de pensée, une idéologie, qui se veut progressiste, qui lutte pour une certaine conception de la justice sociale, à travers la défense de diverses causes. Mais la réalité même de ce courant de pensée est discutable, tant le mot wokisme est employé à tout-va, à la manière d’un épouvantail, pour discréditer des adversaires supposés.»

On ne compte plus les commentaires wokistes qui s’attaquent particulièrement aux écrivains et aux journalistes dans les médias sociaux, l’un des plus incohérents traitant de ce professeur qui a osé utiliser le mot en N dans son cours en citant le livre de Pierre Vallières Nègres blancs d’Amérique et qui a reçu une pléiade de critiques de la part d’un élève.

Les universités sont devenues des châteaux-forts dans lesquels la liberté d’expression est carrément bannie. De leur côté, les journalistes marchent continuellement sur des œufs s’ils ne veulent pas subir la pluie d’insultes de médias sociaux si jamais ils osent franchir les barrières des wokistes.

Mais enfin, jusqu’où ira cette censure incohérente, voire insensée? Quand le gros bon sens retrouvera-t-il ses lettres de noblesse? Le wokisme est en train de gangrener la liberté d’expression tel un cancer sournois et dévastateur. Il est plus que temps que les universités et les médias mettent un terme à ce fléau épidémique en privilégiant la libre expression comme fer de lance de leurs valeurs et leurs idéaux professionnels.

vigile.quebec tribune libre 2 août 2022 

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