Le « show de boucane »

Alors que le réinvestissement de 18 millions $ injecté en novembre 2015 en éducation aurait dû, en principe, combler des besoins criants dans les écoles, les divers intervenants sont soumis à des objectifs précis de la part du MEQ, lesquels, sont, pour la plupart, caducs ou irréalisables. De là, la réplique de la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), Josée Scalabrini, qui qualifie cette mesure de « show de boucane ».

Ainsi en est-il d’une école qui a reçu 80 000 $ pour mettre en place des mesures pour aider les élèves à mieux réussir en français alors qu’un projet-pilote, mené en collaboration avec le milieu universitaire, a déjà réussi à combler cette lacune et que le besoin se fait sentir maintenant en mathématiques. Ou de cette autre école qui se voit placée devant l’impossibilité de mettre en place un programme d’études dirigées après les cours à cause du manque de transport en milieu rural. Et, là où le bât blesse avec le plus d’incohérence, l’école qui ne répond pas aux critères fixés par le MEQ se verra privé de la subvention.

Des exemples patents qui démontrent encore une fois à quel point le MEQ est déconnecté des besoins réels des écoles auxquels il n’a manifestement pas porté attention. Toutefois, pour « épater la galerie », c’est réussi…Tout simplement pitoyable !

quebechebdo 7 avril 2016
 

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