Le PQ prend du panache
Depuis la dernière campagne électorale, force est de constater que le Parti québécois (PQ), sous la gouverne de Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), a pris du panache, notamment en raison du style de campagne honnête et respectueux adopté par le jeune chef.
De plus, même si la nouvelle loi sur l’obligation de porter serment d’allégeance au roi Charles III a été adoptée en l’absence des trois députés péquistes, il n’en demeure pas moins que, n’eût été de la charge menée par PSPP tout au cours de la campagne contre ledit serment, ce projet de loi n’aurait jamais vu le jour à l’Assemblée nationale.
C’est sans compter son opposition récente à l’embauche de Sandro Grande comme entraîneur-chef de l’équipe de réserve du CF Montréal qui a provoqué une réaction en chaîne qui a amené l’équipe de soccer à retirer son offre d'emploi.
Enfin, lors du dernier sondage, le PQ s’est hissé au deuxième rang derrière la Coalition avenir Québec (CAQ) eu égard aux intentions de vote des Québécois, gravissant ainsi deux échelons comparativement aux résultats des sondages au dernier sprint de la campagne électorale.
Dès l’ouverture de la session parlementaire, PSPP entend remettre le focus sur le déclin du français, qui a besoin, selon lui, de bien plus que la loi 96 pour redresser la situation. De plus
il veut pousser le gouvernement à faire davantage en matière de changements climatiques en insistant sur le fait que la construction de barrages électriques n'est pas une mesure d'adaptation de notre économie à la réalité des changements climatiques.
En conséquence, à ceux qui croyaient que le PQ était à l’heure de l’agonie, je suis d’avis que vous allez devoir reconsidérer votre position sur l’avenir du parti de René Lévesque!
vigile.quebec tribune libre 15 janvier 2023