Le pardon de François…et quoi encore?
De la fin du XIXe siècle aux années 1990, quelque 150 000 enfants autochtones ont été placés de force dans 139 pensionnats oèu ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture. Des milliers n’en sont jamais revenus.
En janvier, le Canada a annoncé la conclusion d'un accord de principe d'un montant de 40 milliards de dollars pour indemniser les enfants autochtones et leurs familles victimes de discrimination. De son côté, l’Église catholique a offert des excuses officielles aux membres des premières nations.
Lors de la première visite de François en sol canadien, le pape a demandé pardon au nom de l’Église catholique pour les actes inhumains posés par certaines communautés religieuses auprès d’enfants autochtones dans des pensionnats de confession catholique, un pardon qui devrait être porteur d’une réconciliation.
Or, il semble que le pardon du pape ne soit pas suffisant selon certains commentaires d’autochtones. Et pourtant, ce pardon était perçu par les autochtones comme le premier pas vers la réconciliation. Mais alors, que veulent de plus les autochtones?
Je lance une hypothèse, je crois qu’ils souhaitent être indemnisés par l’Église catholique qui est la première responsable de ce génocide inimaginable. L’Église catholique chapeautée par le Vatican a sûrement des goussets bien garnis. Alors, qu’elle paie pour les atrocités commises par les communautés religieuses qui sont sous sa responsabilité!
Le Soleil (version internet) 26 juillet 2022