Le mur de la honte
Le bras de fer actuel entre les démocrates et le président des États-Unis d’Amérique, Donald J. Trump, eu égard à la construction d’un mur à la frontière du Mexique, est en train de monopoliser toute l’attention des médias de la planète. Le populisme exaspérant du président américain en politique migratoire conduit inévitablement à un isolationnisme destructeur, voire provocateur envers les migrants qui aspirent trouver une terre d’accueil.
La tolérance zéro de Donald Trump envers les migrants qui quittent leur pays d’origine dans lequel règnent la terreur et l’oppression barbare est perçue par la communauté internationale comme une fin de non-recevoir drastique qui ne peut que provoquer des tensions injustifiées et incompatibles avec une saine ouverture aux autres. Le mur de Donald Trump projette une image de honte sur la scène internationale qui condamne avec véhémence cette ignominie rétrograde.
Enfin, un des derniers tweets du président démontre à quel point sa manipulation subversive reflète une « logique » que je qualifierais de provocatrice : « Toute mort d’enfants ou d’autres à la frontière est strictement de la faute des démocrates et de leur politique migratoire pathétique qui permet aux gens de faire la longue traversée en pensant qu’ils peuvent entrer illégalement dans notre pays. Ils ne peuvent pas. Si nous avions un mur, ils n’essaieraient même pas! »… Ce qu’il fallait démontrer. Point final.
vigile.net tribune libre 31 décembre 2018