Le monde à l’envers

Trente-neuf ans après l’adoption de la Loi 101, c’est l’Outaouais cette fois, et non pas Montréal comme c’est souvent la coutume, qui se voit confrontée par un problème linguistique lié à l’implantation d’une faculté satellite de médecine dans sa région. Mais là où le bât blesse avec acuité, c’est que la responsabilité de cette initiative a été confiée à une université anglophone, à savoir McGill.

D’où, vous le devinerez bien, l’imbroglio suscité par la langue qui sera utilisée dans cette faculté satellite. Eh bien, qu’on se le dise, l’utilisation de l’anglais s’accaparera la moitié de la grille-horaire lors des 18 premiers mois de l’implantation du programme. Une situation qui a soulevé une levée de boucliers tout à fait légitime dans le milieu universitaire québécois et dans la population.

Toutefois, le paradoxe le plus alarmant dans toute cette histoire hallucinante résulte dans le fait que des Québécois, sur leur propre territoire, sont obligés d’utiliser le même argumentaire que les francophones hors-Québec pour pouvoir s’instruire en français au Québec…C’est vraiment le monde à l’envers !

quebechebdo 15 septembre 2016
 

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.