Le français s’en va à vau-l’eau
Inutile d’être expert en analyse politique pour détecter l’indifférence chronique de Philippe Couillard pour la défense de la langue française au Québec. À chaque occasion où notre premier ministre doit répondre à des questions de journalistes sur le fait linguistique au Québec, on a subitement l’impression que son attention n’est plus là.
Un vide se détecte alors dans son regard, lui qui pourtant, est plutôt volubile dans ses réponses lorsque, par exemple, il s’attelle à défendre ses politiques d’austérité. Toutefois, en ce qui a trait à notre langue nationale qui s’en va tout doucement mais surement à vau-l’eau, c’est le vide le plus complet.
À preuve son laxisme sur l’importance de la francisation des réfugiés qui doivent d’abord se procurer un emploi quitte à suivre des cours de français sur leurs heures de travail s’ils en manifestent l’intention…Foutaise! Ce n’est surement pas avec de telles attitudes minimalistes que les immigrants, qui souvent avaient fait une demande pour une province anglophone, vont choisir d’apprendre le français…Et vogue la galère d’un Québec qui se voit progressivement extirpé de ses racines sans coup férir!
quebechebdo 9 février 2016