Le culot de Fitzgibbon
On se souviendra de la publicité monstre liée à la signature du contrat du siècle avec Northvolt au moment de la signature du contrat avec le géant suédois. Or on apprend avec stupéfaction aujourd’hui que le gouvernement du Québec doit assumer une perte de 270 M$ puisée dans les poches des contribuable québécois en raison de la faillite du producteur de batteries.
De son côté, le ministre responsable de l’Économie et de l’Énergie de l’époque et ardent promoteur du contrat avec Northvolt, Pierre Fitzgibbon, n’exprime aucun regret et continue de soutenir qu’il ne démissionnerait pas s’il était toujours en poste. «Je crois au projet, je crois à la filière batterie, je suis encore impliqué dans certains dossiers…La filière batterie, c’est un chemin de non-retour», se targue l’ex-numéro deux du gouvernement Legault.
Or un tel fiasco économique aurait dû commander tout au moins un soupçon de modestie et d’humilité de la part de M. Fitzgibbon au lieu d’afficher une attitude méprisante, voire purement cavalière envers ses responsabilités ministérielles de saine gestion. Dans cette saga financièrement catastrophique, il faut retenir que le culot de Pierre Fitzgibbon n’a d’égale que sa désinvolture outrancière envers les contribuables québécois.
vigile.quebec tribune libre 13 mars 2025