Le confinement, porteur potentiel de violence
En cette période de stress intense où les familles du Québec sont confinées dans leur résidence, un « virus » pernicieux risque de s’infiltrer à l’intérieur du logis familial : la violence.
En mettant le Québec sur pause jusqu’au 13 avril, le gouvernement Legault a fermé à clef les portes de milliers d’usines et d’entreprises québécoises où des centaines de milliers de travailleurs gagnaient dignement leur vie.
Une dignité qui s’est évaporée du jour au lendemain pour faire place au désœuvrement et à l’anxiété. Une oisiveté sournoise qui parfois, chez les personnes plus vulnérables, peut dégénérer en une violence incontrôlable, particulièrement chez les hommes, envers l’épouse et/ou les enfants.
C’est pourquoi, face à cet ennemi potentiel qu’est la violence, le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux du Québec, Lionel Carmant et la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, se doivent de redoubler de vigilance et d’accroître les ressources humaines dans les DPJ et les organismes d’aide et d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale de manière à contrer les dommages collatéraux causés par la fermeture de tous les services jugés non-essentiels. Il en va de la sécurité de femmes et d’enfants du Québec.
vigile.quebec tribune libre 28 mars 2020