Le commnautés francophones hors Québec à l’avant-plan en 2019

L’année 2018 laisse derrière elle des dossiers qui sont restés en plan eu égard aux communautés francophones hors Québec, notamment en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et en Colombie-Britannique.

En Ontario, quoique la loi confirmant l’abolition du Commissaire aux services en français et son remplacement par un adjoint de l’ombudsman soit entrée en vigueur, un recours judiciaire pourrait être intenté en début d’année. Quant au projet d’Université de l’Ontario français, dont le financement sera coupé dès le 15 janvier, les franco-ontariens gardent espoir de convaincre Ottawa et le gouvernement Ford de s’entendre sur une formule de financement.

Au Nouveau-Brunswick, le seul ministre francophone du gouvernement Higgs, l’Acadien Robert Gauvin, n’a pas caché qu’il avait songé à démissionner après la décision du ministre de la Santé d’éliminer les exigences en matière de bilinguisme lors de l’embauche d’ambulanciers. Un dossier qui risque de rebondir en 2019.

Enfin, en Nouvelle-Écosse, les franco-néo-écossais espèrent toujours le retour de circonscriptions électorales acadiennes protégées, tandis qu’en Colombie-Britannique, deux recours judiciaires visant à accroître l’accès à l’éducation en français pourraient aboutir devant la Cour suprême.

Des dossiers « chauds » qui risquent d’ébranler sérieusement la Charte canadienne des droits et libertés, notamment aux chapitres du bilinguisme et du biculturalisme, laquelle faisait la « fierté » de Trudeau père…

vigile.net tribune libre 1er janvier 2019
 

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