Le bilinguisme de Mary Simon
La saga entourant la nomination de Mary Simon au poste de gouverneure générale du Canada continue à faire couler beaucoup d’encre. Cette fois-ci, la grogne émane du rapport d’enquête préliminaire du commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, qui allègue que la décision de nommer Mme Simon relève du premier ministre, que ses décisions ne sont pas assujetties à la Loi sur les langues officielles, et qu’elles ne peuvent donc pas être examinées par le commissaire.
Du fait de sa Constitution, le Canada compte deux langues officielles, l’anglais et le français et, par conséquent, il m’apparaît tout à fait légitime d’exiger que les détenteurs de postes chargés de représenter le pays à l’étranger, telle la gouverneure générale, puisse s’exprimer dans les deux langues officielles lors de leurs sorties publiques. Or, Mary Simon est effectivement bilingue mais en inuktitut et en anglais.
Conséquemment, Trudeau fils fait fi de l’article de la Constitution canadienne de Trudeau père eu égard aux deux langues officielles du Canada, poussé par sa propension viscérale envers le sacrosaint multiculturalisme si cher à Trudeau père en désignant comme gouverneure générale une femme issue des premières nations… Et tant pis pour la Constitution de PET!
Enfin, ce n’est surement pas sa performance pour le moins médiocre lors de la « lecture » du discours du trône que Mary Simon nous a fait la preuve qu’elle pouvait « parler » un français acceptable!
vigile,quebec tribune libre 27 novembre 2021