L’amalgame immigration et cohésion sociale

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le chef de la CAQ semble s’être enfirouapé dans un amalgame qui a l’heur d’attirer les critiques des chefs de l’opposition en réunissant les concepts d’immigration et de cohésion sociale. À tel point que depuis trois jours, François Legault a dû modifier son argumentaire à plusieurs reprises sans pour autant se sortir des griffes des chefs des autres partis, hormis Paul St-Pierre Plamondon qui a plutôt lancé un appel au calme.

En réalité, l’argument de François Legault consiste à vouloir préserver la cohésion sociale assurée par la langue française qui risque d’être menacée par une politique d’immigration qui laisse beaucoup d’espace à l’anglicisation, une situation qui origine des pouvoirs du fédéral en immigration. D’où l’insistance de François Legault auprès de Justin Trudeau pour rapatrier tous les pouvoirs en immigration.

Du côté de Dominique Anglade, François Legault fait de la « petite politique »’ en utilisant la   « peur » auprès des Québécois. Le chef du Parti conservateur du Québec, de son côté, argue que M. Legault n’a pas de leçon à donner sur la cohésion sociale, lui qu’il juge comme le premier ministre qui a le plus divisé les Québécois par l’implantation des mesures sanitaires obligatoires durant la pandémie.

Quoi qu’il en soit, l’immigration s’est invitée par la porte d’en arrière dans la campagne électorale et risque de faire son entrée par la grande porte lors du débat des chefs qui se feront un malin plaisir à fourbir leurs armes contre le chef de la CAQ.

vigile.quebec tribune libre 13 septembre 2022

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