La violence engendre la violence
On ne compte plus les actes de violence perpétrés quotidiennement dans le monde, le conflit israélo-palestinien en étant une preuve percutante. Dans le giron de cette guerre de violence physique se dresse la violence psychologique préconisée notamment par le candidat à la présidence des États-Unis, Donald J. Trump, victime de deux tentatives d’assassinats en l’espace de deux mois.
Ici, au Québec, les gangs de motards ont repris sans vergogne le sentier de la guerre, le dernier drame perfide ayant entraîné dans la mort un jeune de 14 ans embrigadé sciemment pour tuer. Dans les écoles du Québec, la violence et le harcèlement font partie de la vie de tous les jours, le phénomène s’étant transformé en arène de gladiateurs moderne.
Mais que s’est-il donc passé pour que germe de façon systémique ces manifestations barbares? Pour ma part, je suis d’avis que le respect de la personne humaine a été relégué aux oubliettes, notamment en politique, la campagne électorale américaine de dénigrement en étant une manifestation flagrante.
Chez les jeunes, il ne fait aucun doute dans mon esprit que la dépendance aux médias sociaux, axés en grande partie sur la violence perfide et destructrice autour d’un personnage invincible faisant foi de héros, s’est ancrée pernicieusement au plus profond de leur inconscient.
Pas besoin d’être devin pour affirmer que la violence engendre la violence. Tant et aussi longtemps que ce comportement hargneux s’infiltrera perfidement dans les mœurs de la société, nous assisterons à l’émergence croissante de ce fléau qui gangrène la scène politique en particulier et la société civile en général.
vigile.quebec tribune libre 23 septembre 2024