La semaine de relâche à l’arraché
Il m’apparaît clair que l’interdiction des voyages aériens non-essentiels décrétée par Ottawa a contribué grandement à la décision de Québec de maintenir la semaine de relâche. Dans le cas contraire, je suis d’avis que le ministre de l’éducation aurait annulé la semaine de relâche de peur de susciter le même phénomène que l’an dernier, à savoir une augmentation de cas contaminés par le virus de la part des voyageurs provenant de destinations soleil.
En bref, à mon avis, les raisons qui motivent le maintien de la semaine de relâche n’ont rien à voir avec le temps d’arrêt nécessaire aux élèves et aux enseignants compte tenu que le nombre de jours de classe a été amputé grandement depuis le début d’une année scolaire non-conventionnelle.
Conséquemment, pour des facteurs essentiellement pédagogiques liés au calendrier restreint, il aurait fallu annuler la semaine de relâche pour cette année afin de récupérer le plus possible les contenus de matière qui n’ont pu être enseignés, notamment chez les élèves en difficulté.
À mes yeux, le fait d’associer le maintien de la semaine de relâche à l’annulation des voyages non-essentiels, une version toute personnelle mais plausible, démontre à quel point Québec craignait de revivre le même cauchemar qu’en mars 2020… En réalité, une semaine de relâche gagnée à l’arraché!
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